Nous quittons la magnifique chambre d’hôte sous le soleil depuis le départ.

Les orages éclatent tard le soir et c’est bon pour la nature.

 

A Miramont il y a 2 boulangeries dont une qui fait petite épicerie, nous y passerons pour le casse croûte du midi.

Depuis l’église Saint-Martin, nous profitons d’une belle vue sur toute la chaîne des Pyrénées avec encore quelques sommets enneigés.

 

Certaines indications sont  » fantaisistes » 🙂  1000 kms pour St Jacques de Compostelle semblent un peu élevés !

Peu après le lieu-dit « Jamboué-de-la-Lande », le tracé blanc et rouge abandonne l’asphalte et passe au milieu d’une exploitation agricole. Par un chemin de terre, nous descendons vers une forêt où nous franchissons le ruisseau « Grand Bas ».

 

À la sortie de la forêt, nous apercevons l’église de Sensacq vers laquelle nous nous dirigeons, et ferons une pause.

 

 

Notre pause terminée nous quittons les abords de l’église de Sensacq pour la direction de Pimbo. Étrangement nous avons l’impression de revenir sur nos pas

Après avoir  » tourné viré », un agriculteur nous hurlera dessus ! en nous faisant voir la route à prendre, nous arriverons donc à Pimbo par le bitume.

La collégiale aurait été fondée en 778 par Charlemagne, de retour d’Espagne. Ce qui est certain, c’est qu’il y eut très tôt des bénédictins dans ce village surplombant la vallée du Gabas. Pimbo est la plus ancienne bastide des Landes (1268). La collégiale Saint-Barthélemy a été construite sur le site d’un ancien monastère. Le porche roman du XIIe siècle se compose de différentes voussures sculptées. Celles-ci présentent des ornements géométriques et végétaux ainsi que six personnages assis et parfois enlacés. Le tympan a été partiellement détruit pendant les guerres de Religion. Le clocher-mur, très épais, surplombe le portail ; deux arcades abritent les cloches. Au sommet, côté nord, un rampant en escalier permet d’accéder au chemin de ronde, d’où les archers défendaient la collégiale.

 

Nous profiterons d’une petite table pour le repas du midi.

Ne cherchez pas le « carburant » la cave est fermée !

Le tronçon de 7 km entre Pimbo et Arzacq-Arraziguet va malheureusement s’effectuer à 90 % sur de l’asphalte.

Cette épave restera une énigme quant à sa présence ?

 

Le tracé blanc et rouge descend (de 184 à 113 mètres d’altitude) vers la vallée . Nous franchissons le pont surplombant le Gabas ; cette rivière de 117 km est un affluent de l’Adour. Le cours d’eau marque ici la frontière entre le département des Landes et celui des Pyrénées-Atlantiques. Nous quittons donc déjà, après une journée, les Landes et entrons dans les Pyrénées-Atlantiques.

Toujours des kilométrages fantaisistes ! mais nous profiterons un peu du banc ,

C’est toujours sur le bitume que nous atteignons ARZACQ-ARRAZIGUET

Nous avons réservé une chambre d’hôtes ou l’accueil de Monsieur !!! (sans commentaires !), une honte pour l’image donnée sur la réception de pèlerins !

Par contre nous ferons connaissance avec un couple d’Américains de Miami forts sympathiques

 

Distance: 17.9km

Dénivelé +: 195m

Dénivelé -: 185m