Après une excellente nuit et un petit déjeuner royal au B&B « Ruby Manor » de Gananoque nous prenons la route de Trois-Rivières avec arrêt au Parc des Chutes de Sainte-Ursule 

Le Parc des Chutes de Sainte-Ursule qui fait maintenant partie du Réseau des Parcs régionaux du Québec est un site aménagé pour la randonnée pédestre.

Il est situé en bordure de la rivière Maskinongé qui se divise pour former sept chutes sur une distance de quelques mètres. Une tour d’observation d’une hauteur de 20 m permet d’admirer la puissance des chutes. La dénivellation totale des chutes atteint 237 pieds (71,81 mètres), donc plus importante que les chutes Niagara ! Le site a jadis été le lieu d’une activité forestière importante pour la municipalité.

Les sentiers de ce parc longent la rivière Maskinongé et ses quatre chutes, dont une encaissée dans une gorge, ainsi que ses cascades. Au printemps, la fonte des neiges crée la formation de trois chutes supplémentaires. On remarque aisément la déviation de la rivière, causée par un tremblement de terre en 1663. On verra des phénomènes géologiques et géomorphologiques dont des failles. Autrefois, les chutes étaient le site d’une intense exploitation industrielle. On pourra voir des vestiges d’un des premiers moulins à pulpe du Québec, qui fut en activité de 1882 à 1907, ainsi que le site d’un moulin à scie datant de 1811. Les sentiers, en forêt, conduisent à une passerelle suspendue et à une tour d’observation d’une hauteur de 20 m.

 

 

L’hôtesse à l’accueil de ce parc (Guylaine) avait de bonnes adresses et nous a conseillé de visiter le musée Lebrun ou nous pourrions également y manger

Historique

Visiter le Magasin général Le Brun, c’est découvrir un site unique au Québec qui regroupe trois magasins généraux établis à différentes époques, soit en 1803, en 1827 et en 1915.
Le premier magasin fut construit en 1803 par François Boucher, dernier seigneur de la seigneurie De Carufel, à quelques kilomètres du site actuel.
En 1827, Eugène Trudeau, patriote lors de la rébellion de 1837, fit construire son magasin à l’adresse actuelle, sur le chemin du Roy.
En 1862, à la suite d’un acte de vente, le magasin construit en 1803 par François Boucher fut déplacé, tiré par des chevaux, et roulé sur des billots, pour le réunir à l’immeuble de 1827.
En 1901, un premier Le Brun, soit Charles, fut porté acquéreur du commerce. Il opéra jusqu’en 1915, moment où il légua à son fils Odilon le fonds de commerce. Ce dernier s’associa à ses frères, Oscar et Joseph. Ceux-ci détachèrent le « petit magasin de 1803 » de la bâtisse principale et le déplacèrent vers l’arrière de la propriété qui servit par la suite d’entrepôt. Dès lors, ils construisirent un plus grand magasin général qu’ils appelèrent « L’entreprise Le Brun et frères ». Ce nouveau magasin continua d’être également le bureau de poste du village. L’agrandissement donna au magasin une vocation régionale. Les frères Le Brun, dans leur bâtisse de 64 pieds (19,5 mètres) de long, sur 3 étages, avec jusqu’à 24 commis employés, servirent une clientèle autant de la localité que des régions éloignées. Les gens vinrent de loin pour magasiner chez Le Brun. On peut qualifier les frères Le Brun de visionnaires en construisant, en 1915, l’ancêtre des centres commerciaux actuels.

La famille Le Brun cessa les activités du magasin en 1974. Les installations furent vendues par deux fois avant d’être acquises par Richard Vienneau et Isabelle Thibeault.

Par souci d’authenticité, le magasin fut laissé tel quel, avec ses comptoirs, planchers et lustres d’origine. Plusieurs objets trouvés sur le site, tels des objets de quincaillerie, des vêtements, des contenants de produits alimentaires, etc. furent intégrés au magasin au fil des années.

Depuis 2010, Le Magasin général Le Brun est redevenu le commerce typique du XX siècle où il est possible de sentir, de voir, d’entendre, de toucher et de goûter. Les visiteurs qui suivent l’itinéraire de la route du Pied-de-la-Côte (Chemin du Roy) sont invités à voyager dans le temps pour découvrir une période marquante de notre passé au Magasin général Le Brun.

En 1981, le Ministère de la Culture du Québec a reconnu le Magasin général Le Brun comme site historique. De ce fait, ce lieu appartient à la mémoire collective du Québec, à son patrimoine et à son histoire.

 

Avant de rejoindre notre hébergement pour 2 soirs nous nous arrêtons au moulin seigneurial de Tonnancour

Le moulin seigneurial de Tonnancour est un ancien moulin à farine actionné par l’eau construit entre 1765 et 1788. De plan rectangulaire, ce bâtiment massif en pierre, à deux étages et demi, est coiffé d’un toit aigu à deux versants droits. Les ouvertures des murs gouttereaux, comprenant six lucarnes, sont disposées régulièrement, et celles du mur pignon correspondant au logement du meunier, le sont symétriquement. Les deux souches de cheminée sont placées en chicane. Une scierie est adossée perpendiculairement à l’édifice. Le moulin seigneurial de Tonnancour est situé dans le secteur de Pointe-du-Lac de la ville de Trois-Rivières, face au lac Saint-Pierre, à l’embouchure de la rivière Saint-Charles.

 

Nous rejoignons ensuite Le Deauville Motel à Trois-Rivieres Ouest pour 2 soirées

Un manque d’entretien flagrant avec un tas de feuilles mortes à la porte, un tapis d’entrée qui n’a jamais vu l’aspirateur et un arrière de table de chevet oublié par le ménage !