LUZ-SAINT-SAUVEUR – 09/2022
Séjour d’une semaine en septembre 2022 dans les Pyrénées, avec accueil dans le centre Cévéo de Luz-Saint-Sauveur. Nous retiendrons la gentillesse du personnel, le bon emplacement de ce centre et la balnéo, en revanche le confort des chambres et la qualité des repas ne sont pas top !
VISITES DE LUZ-SAINT-SAUVEUR
LE CHATEAU SAINTE-MARIE
Le château fut construit au XIe siècle par le comte de Montblanc, seigneur de Bigorre, pour surveiller les brigands venus d’Espagne ou de Barèges.
Il ne reste du château que deux tours reliées par une muraille appelée courtine. Le château tient son nom d’une chapelle nommée prieuré de Sainte-Marie, située en contrebas du château. Abandonné pendant de nombreuses années, il a été restauré dans les années 1980 et demeure un témoin précieux du passé, inscrit aux Monuments Historiques pour ses vestiges.
Cette promenade vous permettra de visiter les ruines imposantes du Château Sainte-Marie et d’atteindre un des plus beaux points de vue au-dessus du village de Luz.
Emprunter à gauche le GR10 jusqu’au hameau de Villenave. Franchir le pont et poursuivre à droite. Le chemin bordé de prairies monte jusqu’à une intersection : prendre la piste à droite sur 30 m puis le sentier à gauche. Poursuivre la progression jusqu’à l’embranchement suivant.
Un chemin assez pentu mène au château
S’il ne subsiste que deux solides tours de défense, ces vestiges sont imposants et laissent imaginer ce qu’était l’époque médiévale dans cette haute vallée des Pyrénées. Vous voici à 630 mètres d’altitude d’où vous dominez les villages alentours : Luz Saint-Sauveur, Esquièze-Sère et Esterre. Le panorama est aussi célèbre que les pierres !
Retour au village en passant par la centrale hydroélectrique
ÉGLISE DES TEMPLIERS
Édifice daté du début du 13ème siècle, d’après un texte gravé dans le porche portant la mention 1240 ou 1260.
Au milieu du 14ème siècle, l’église passe aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La nef et le chevet sont surélevés pour permettre la mise en place d’un chemin de ronde. La chapelle de la Vierge a sans doute été fondée entre 1420 et 1444, et possède un décor peint de cette date.
Du 17ème siècle datent le maître-autel en bois doré, la chaire, une pieta polychrome et les toiles peintes.
La chapelle Saint-Roch possède un décor mural de 1670. En 1736, l’ordre de Malte succède aux Hospitaliers. En 1876, le clocher est utilisé comme prison militaire. De cette époque datent le décor peint du retable de la chapelle Saint-Roch, ainsi que celui du cul-de-four. A la fin du 19ème siècle, une porte est percée au nord, face au portail roman.
Cures thermales ORL et phlébologie
Les Thermes de Luz Saint-sauveur proposent des cures thermales en voies respiratoires, gynécologie et phlébologie avec une prise en charge spécifique des lymphoedèmes.
La composition de l’eau thermale mais aussi sa température naturelle de 33° en font une station particulièrement adaptée aux problèmes chroniques de la sphère ORL mais aussi au traitement des problèmes veineux et lymphatiques.
Intégrés dans un cadre naturel exceptionnel en balcon sur le gave de Pau, les Thermes bénéficient d’un panorama sur la vallée.
D’architecture néoclassique et dotée des derniers équipements de balnéothérapie, les Thermes de Luz, de dimension humaine privilégient qualité des soins et qualité de l’accueil.
CHAPELLE DE SOLFERINO
En partant du centre ville de Luz vous passerez près de la Chapelle Sainte Barbe
Puis par un ancien lavoir
Passer auprès du cimetière, puis vous arrivez sur l’esplanade
Avant le passage de Napoléon III, la butte dite de Solférino portait le nom d’Ermitage de Saint Pierre.
Ces ruines ont attiré le regard de Napoléon III.
Pendant son séjour à Saint Sauveur en compagnie de l’Impératrice, il donna l’ordre de construire la Chapelle actuelle qui fut baptisée « Solférino » en hommage à l’Empereur. Elle fut bâtie avec les fonds fournis par le couple impérial, conçue et bâtie par les entrepreneurs et architectes de l’Eglise de Saint Sauveur.
PONT NAPOLEON
Histoire
En juillet 1859, Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie, habitués des cures thermales, se rendent à Luz-Saint-Sauveur. Ils y restent 23 jours. Au cours de ce séjour, l’Empereur décide la mise en chantier d’un vaste programme de travaux routiers, comprenant la construction de ce pont, mais aussi la réalisation du chemin de fer de Lourdes à Pierrefitte-Nestalas, de nombreux établissements médicaux comme l’asile Sainte-Eugénie, l’hôpital militaire de Barèges, l’Établissement des Bains et des édifices religieux.
Le tablier du pont fait 69 mètres de long, à 65 mètres au-dessus du Gave. L’arc de soutien est d’un diamètre de 42 m, la voûte repose directement sur les rochers à pic des rives du Gave. La naissance de la voûte est à 40 mètres au-dessus du Gave, la clef de voûte est à 65 mètres et le pont 3 mètres au-dessus1.
La largeur de la voie est de 4 m, les trottoirs font 85 centimètres de large. Ils sont placés en encorbellement et soutenus par des consoles en pierre. Une balustrade en fonte de 24 tonnes couronne le pont.
Les maçonneries cachées formant le corps de la grande voûte font environ 700 mètres cubes. Elles sont en schistes de la carrière d’Enfer. Les maçonneries ne subissant pas de durs efforts font environ 1 800 m3 et proviennent du Rioumaou, le sable de la carrière d’Esterre. Le poids total des maçonneries est d’environ 6 500 tonnes.
La pierre de taille calcaire de Lourdes fut utilisée pour les bandeaux de la voûte, les corniches, les trottoirs et la colonne à l’entrée sur la rive droite. D’une dimension moyenne dépassant le mètre, ces pierres représentent un volume total d’approximativement 400 m3.
En souvenir de l’Empereur, la commission syndicale de la vallée de Barèges érigea à l’extrémité est du pont une colonne de 12 m surmontée d’un aigle. La colonne, en pierre de Lourdes, est formée de 14 anneaux. L’aigle est une production de la marbrerie de Bagnères. La colonne porte l’inscription : « A leurs Majestés impériales Napoléon III et l’Impératrice Eugénie, les habitants de LUZ St SAUVEUR reconnaissants ».
LA CARDE
La Carde, fabrique de couvertures, plaids, couettes et articles en lainage des Pyrénées, est une entreprise familiale. Depuis 1891, cinq générations se sont transmis le flambeau de ce qui a su rester une entreprise artisanale et devenir la Maison Lafond.
À Esquièze-Sère, à deux pas de Luz-Saint-Sauveur, au cœur du Pays Toy dans les Hautes-Pyrénées, La Carde vous ouvre grand ses portes. Vous pourrez découvrir un savoir-faire unique dans la fabrication d’articles en laine des Pyrénées, 100% Pays Toy.
Visites guidées, sur réservation, le mercredi à 17h pendant les vacances de Noël, d’hiver, de printemps et d’été.
Nouveau circuit de visite du site de production disponible en permanence suivant les jours et horaires d’ouverture de La Carde. Visite gratuite et ouverte à tous permettant de suivre les 12 étapes de fabrication de la matière première -la laine locale- aux produits finis.