LAGUIOLE – AUBRAC
LAGUIOLE
(Texte extrait de la Forge de Laguiole)
Etymologiquement, Laguiole provient de « La Gleisola » qui signigie petite église de secours. Elle deviendra l’église principale au XVIe siècle. Le nom « Laguiole » vient de l’association de l’article « La » devant le nom « Guiole » ou « Guiolle ».
Sa prononciation « Laïole » nous vient du patois de nos aïeuls.
Village bien ancré dans son milieu, à tradition d’élevage, reconnus pour ses foires qui se terminaient régulièrement par l’échange de quelques coups de bâtons : on a depuis qualifié de « justice de Laguiole » ce bâton de foire fabriqué en alisier blanc (« drelhièr »).
Bien connu pour son artisanat coutelier du XIXe siècle, le laguiolais n’a pas hésité à s’exiler pour vivre: c’est la période des bougnats et des réussites parisiennes ( la brasserie Lipp, le Café Le Flore…). Du plus petit commerce de charbon à la plus réputée brasserie, tous ces exilés ont gardé l’amour du pays et restent ancrés dans leur tradition. Ils se sont regroupés dans une amicale, La Laguiolaise.
Forge de Laguiole
Les ateliers
Véritable voyage dans le temps au coeur du village de Laguiole, une centaine de salariés oeuvrent au quotidien pour perpétuer la tradition coutelière au sein de la manufacture Forge de Laguiole®.
Dégageant une énergie particulière, le village de Laguiole est le creuset idéal, qui inspire jour après jour, nos couteliers.
Les couteaux Forge de Laguiole sont fabriqués dans notre manufacture selon la tradition coutelière qui remonte à 1828.
Chaque couteau Forge de Laguiole porte la signature de nos couteliers. La qualité de nos couteaux est l’expression de la puissance et de la beauté de nos paysages et de notre remarquable environnement.
L’acier
Les lames sont forgées à 1000°dans notre manufacture à partir d’un acier français produit en exclusivité pour Forge de Laguiole®.
Résultat d’un savant dosage de carbone et de chrome, cet acier assure un tranchant exceptionnel, une excellente durabilité de la coupe et une facilité d’affûtage remarquable tout en garantissant une inaltérabilité de la lame.
Les aciers utilisés en coutellerie sont principalement les aciers inoxydables martensitiques. Ces aciers sont très durs et sont constitués d’un fort pourcentage de chrome, de carbone et d’autres éléments qui ont des propriétés intéressantes (molybdène, vanadium…). Les lames de couteaux doivent s’aiguiser facilement, présenter une bonne usinabilité et avoir une bonne tenue en coupe. Ces propriétés ne peuvent pas être obtenues simultanément, il faut donc trouver un compromis en fonction de l’usage du couteau. Pour obtenir la structure dure appelée martensite, la lame doit subir un traitement thermique (recuit, trempe, revenu…) approprié.
Le choix d’un acier est un compromis entre :
La facilité à affûter la lame
Le tranchant de la lame et sa tenue dans le temps
Sa capacité à résister à la corrosion
Sa capacité à être poli et sa tenue aux rayures
A la manufacture, nous avons rajouté deux critères qui sont :
Son origine française exclusive
Sa capacité à être forgé
Les manches
Les manches en bois, en corne, en os, ou même en molaire de mammouth, sont choisis, sculptés et sertis à la main par nos couteliers.
Les matières arrivent à l’état brut. Nous réalisons la découpe et le sciage dans notre atelier. Nous fabriquons des plaquettes qui sont appairées pour toujours garder l’homogénéité visuelle de nos manches (symétrie). Nous les travaillons ensuite sur des commandes numériques pour le perçage, surfaçage et préformage des manches. Cela permet de gagner en précision d’ajustement et en qualité. La mise en forme finale des manches est réalisée à la main par nos couteliers.
L’assemblage, le polissage l’affûtage
La filière fromagère en Aubrac
Si l’origine remonte à l’Antiquité, ce sont les moines à la Domerie d’Aubrac au XIIème siècle qui développent l’élevage et la tradition fromagère du plateau.
Après la révolution de 1789, les seigneurs et abbayes dépossédés de leurs terres laissent place à de nouveaux propriétaires qui vont perpétuer la tradition de l’estive.
Les burons, petites cabanes en pierre avec un toit de lauze étaient chargés d’accueillir les vachers et fromagers durant la période de Transhumance et d’abriter la production de fromage.
Les conditions de vie austères des buronniers expliquent dans les années 1950, une chute de la production fromagère et la désertification de tout un pays. C’est dans ce contexte qu’une poignée de jeunes agriculteurs de l’Aubrac, fédérés par André Valadier créent un outil de travail collectif et solidaire : la Coopérative Fromagère Jeune Montagne.
Tome Fraîche de l’Aubrac au lait cru et entier
Ce fromage frais non salé est l’ingrédient essentiel dans la préparation de la Truffade et de l’Aligot de l’Aubrac.
Fabriquée selon les méthodes ancestrales héritées des buronniers, la Tome Fraîche de l’Aubrac au lait cru n’a pas d’équivalent pour préparer un Aligot traditionnel.
Tradition et Equité
Fière de ses racines et animée depuis sa création en 1960 par l’ambition de perpétuer et de diffuser les spécialités fromagères de l’Aubrac, Jeune Montagne élabore ses produits dans le cadre d’une agriculture durable, solidaire et équitable.
Plus qu’une marque, Jeune Montagne est un véritable label garantissant le maintient des traditions fromagères de l’Aubrac ainsi que l’origine et l’authenticité de ses produits.
Le Grenier de Capou, antre du « brocanteur fou »
Le Grenier de Capou
La Crestilie
12210 Soulages-Bonneval
Bienvenue à la Ferme de l’ « Âne Heureux » où Raymond Capoulade et toute sa famille vous accueillent avec chaleur et convivialité.
Entre le plateau de l’Aubrac et les gorges de la Truyère, la ferme et le musée de la famille Capoulade vous ouvrent leurs portes pour vous faire découvrir meubles anciens, pressoirs, outils du labour et des scieurs de long, charrettes, tarares,, batteuses, croque-paille, et d’autres objets en bois, ainsi que leur nom et fonction.
Dans un espace spécialement aménagé, Guillaume Capoulade vous racontera l’histoire de tous les objets en bois rassemblés par 4 générations de collectionneurs, véritable patrimoine du Nord Aveyron d’antan jusqu’à nos jours.
On y découvre, aussi, une collection de nids d’oiseaux présentés sur un arbre monumental, et l’authentique traineau du Père-Noël !
Le « Grenier de Capou » ce sont 1200 m² fourmillant de plusieurs milliers d’objets en bois et autre, de nos greniers et fermes de nos villages…
Une visite commentée avec humour, amour et passion par les propriétaires.
Murs de caisses de chocolat, véhicules antiques à deux roues, à trois roues, à quatre roues, à six roues, bazar d’instruments paysans d’il y a cent ans, horloges en tout genre, plaques d’émail aux graphismes charmants, bidules étranges…
« Capou » ne crée pas, il trouve, mais l’ensemble en évolution devient une véritable création, un musée d’art brut. Cet antre de brocanteur fou parlera aux petits comme aux grands.
L’ensemble est une invitation à la fantaisie mais aussi une mine documentaire sur les objets, les images, les machines de naguère et de jadis, où tout se mêle dans une de féerie éternelle.
Aujourd’hui, c’est toute la famille Capoulade qui s’investit pour faire vivre ce lieu un peu magique.
On y peut aussi assister et participer à la traite et aux soins donnés aux animaux: vaches, veaux, ânes.
La fête de la transhumance et de l’estive sur l’Aubrac
Après avoir passé l’hiver au chaud dans les villages , les troupeaux de vaches rejoignent les pâturages de l’Aubrac pour passer l’été. Tous les ans autour du 25 mai, les éleveurs accompagnent à pied leurs vaches, parées de fleurs, vers le plateau de l’Aubrac. Les troupeaux peuvent parcourir jusqu’à 60 km selon la ferme d’où ils proviennent.
La transhumance est un moment où l’on profite de faire la fête en famille et entre amis.
Défilés de troupeaux, marchés de producteurs et d’artisans,
randonnées pour aller à la rencontre des troupeaux,
repas, musiques…
Tout y est pour se réjouir de cette véritable célébration de l’arrivée du printemps sur l’Aubrac. On respire le grand air, on mange de la charcuterie locale, du bœuf et de l’aligot bien sûr ! Et on discute avec les gens du pays qui aiment partager leur passion pour l’Aubrac.