MASLACQ > NAVARRENX étape 36
Après une nuit épouvantable pour le bruit des certains pèlerins nous quittons le gite sous le soleil.
Le GR 65 emprunte la D9 et, après le pont sur le ruisseau « Geü », tourne à gauche pour suivre une route parallèle au gave de Pau. Cette route devient rapidement un chemin gravillonné circulant, durant 1,5 km, entre les champs de maïs. Au terme de ce tronçon, plat et rectiligne, nous quittons la vallée pour grimper (de 86 à 170 mètres d’altitude) à travers bois.
Nous prenons la direction du sanctuaire du Muret.
Histoire du Gave de Pau
Nous continuons le chemin en direction de Sauvelade.
En arrière plan encore quelques sommets des Pyrénées enneigés.
Nous abordons le plus beau tronçon de l’étape. Pendant 800 mètres, nous progressons sur un étroit sentier remontant le lit boisé d’un ruisseau.
Nous ne quitterons plus l’asphalte aujourd’hui. Nous effectuons une petite pause en haut d’une bonne côte.
Nous atteignons le village de Sauvelade où nous découvrons une belle Abbaye.
L’église de Sauvelade est l’ancienne chapelle abbatiale construite par les moines. Elle est le seul vestige de l’abbaye, qui a été détruite lors des guerres de Religion.
L’édifice est construit par les moines après l’affiliation du monastère à l’ordre de Cîteaux en 1286. Il se distingue par son dépouillement caractéristique de l’architecture romane cistercienne. L’abbaye de Sauvelade se trouvant sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle comprend un accueil pour les pèlerins.
L’église subit moins durement que le reste de l’abbaye les ravages de l’armée de Montgoméry,en 1559. Elle est restaurée, puis transformée en temple protestant, avant de devenir église paroissiale au XVIIe siècle. C’est ainsi qu’elle est arrivée presque intacte jusqu’à nous.
Depuis peu, l’église de Sauvelade, témoin du riche passé de la commune, est inscrite aux Monuments Historiques.
Peu après l’abbaye nous pouvons faire une halte chez « Jeff ». Personnage fort sympathique, qui nous préparera sandwiches, gaufres …. et nous conseillera la « Ferme Botoheguia » pour l’hébergement du lendemain. J’avais déjà contacté cette ferme pour une chambre de 2 mais plus de disponibilités, finalement après un nouvel appel il reste 2 places dans une chambre de 4, que nous réservons et de ce fait nous annulons le gite réservé a Aroue.
Le GR 65 prend ensuite, sur la droite, une petite route qui monte (de 128 à 243 mètres d’altitude) au milieu des prairies.
Nous traversons plusieurs hameaux qui bien souvent se résument à une ou deux fermes.
Petite pause sympathique !
Et un joli panorama
Nous prenons la direction de l’ancienne école de Bugnien
La pente devient raide
Arrivés au sommet, nous continuons, durant 1,5 km, sur le chemin de crête (255 mètres d’altitude).
Nous tournons vers la gauche et descendons, en pente douce, dans la forêt de Méritein. Un tronçon ombragé bien agréable d’autant plus que nous trouvons, en cours de route, un banc, dommage nous avons déjà effectué la pause casse-croûte.
Confortable abri !
Le tracé blanc et rouge poursuit sa descente, en sous-bois, le long du « Lucq ». Nous longeons ce ruisseau durant 1,5 km pour arriver à l’entrée du village de Méritein (133 mètres d’altitude)
Ou nous découvrons une jolie collection Américaine !
Nous arrivons à:
La conversation avec un pèlerin sera de courte durée
Ce soir nous avons réservé une chambre au Relais du Jacquet
Régis est un hôte très sympathique et bon cuisinier. Il nous à réservé une chambre confortable pour une bonne nuit de récupération. Le soir nous partagerons un repas végan avec 7 autrichiennes.
Distance 22.2km
Dénivelé +: 440m
Dénivelé -: 380m