FINISTERE – 2021
Quelques jours de vacances en ce début mars pour visiter le Finistère
Le Département a été créé en 1790, pendant la Révolution française, comme la plupart des départements français.
Avec une superficie de 6 733 km2, il compte 911 735 habitants (source INSEE 2018).
La moitié des Finistériens a moins de 40 ans.
Le Finistère c’est 277 communes :
le chef-lieu est Quimper – 63 532 habitants ;
la plus peuplée est Brest – 139 386 habitants ;
la plus grande en superficie est Scaër – 117.58 km².
4 communes sont des îles : Batz dans la Manche au large de Roscoff, Ouessant et Molène dans la mer d’Iroise au large de Brest et Le Conquet et l’île de Sein au large de la Pointe du Raz et de la baie d’Audierne. Toutes ces îles avec l’archipel des Glénan, de la commune de Fouesnant, au large de Concarneau font partie des îles du Ponant.
Séjour dans un gite très confortable à Plomodiern
La croix celtique ou croix nimbée est une croix dans laquelle s’inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du christianisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l’anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix.
La Pointe du Raz en Cap-Sizun, un site naturel remarquable à la pointe du Finistère
La Pointe du Raz est un chef-d’œuvre de la nature, face à l’impétueux Raz de Sein.
Seul ou accompagné, vos pas vous mèneront sur le sentier littoral entre lande et océan, et là, devant vous, découvrez la grandeur du panorama du célèbre Raz de Sein, bien connu des marins, avec ses phares de la Vieille et de Tévennec et la fascinante île de Sein.
Dans ce décor de hautes falaises couvertes de landes, exposées aux flots et aux vents, la Pointe du Raz est certes le site naturel le plus connu du Finistère, mais d’autres lieux bien moins célèbres, mais tout aussi fascinants composent ce Grand Site de France de plus de 2 000 hectares.
Ainsi la côte Nord qui s’étire de la Pointe du Van à la Pointe du Millier, offre une succession d’éperons rocheux convertis en sites fortifiés à l’âge du fer. De nos jours, les oiseaux marins en font leurs univers, une partie de cet espace constitue la Réserve du Cap Sizun. Elle contribue à leur assurer les conditions nécessaires à la préservation de leurs habitats.
Pointe du VAN
Cette pointe ferme le nord de la Baie des Trépassés dont le sud est fermé par la Pointe du Raz. Plus épargnée que cette dernière par le tourisme de masse, certains la préfèrent pour son aspect plus naturel. Grand site de France, sa protection et sa gestion sont assurées par le Syndicat mixte pour l’aménagement et la protection de la Pointe du Raz et du Cap Sizun.
La roche qui la compose, plus friable que celle de la pointe du Raz, la rend plus vulnérable aux attaques de la mer. Elle n’a donc de pointe que le nom car l’on a souvent des difficultés à en trouver l’extrémité tant elle est évasée et ses avancées rocheuses nombreuses. C’est peut-être ce qui caractérise cette pointe sans direction particulière où quelques rochers monumentaux s’en distinguent, dont le fameux « rocher Morgane » situé à l’ouest de la chapelle Saint-They.
Entre terre et mer, caché dans les sous-bois, se trouve l’étonnant moulin de Keriolet et sa majestueuse roue alimentée par un ruisseau qui court entre mousses et roches granitiques, dans une ambiance de légende celte. Vente de farine et de produits locaux, ainsi que de pain les week-end et jours fériés
LE CAP DE LA CHEVRE
Le Cap de la Chèvre (ou Beg penn ar roz en breton) est le cap méridional de la presqu’île de Crozon, dans l’ouest de la Bretagne.
Orienté vers le sud, ce cap fait face à la côte nord du cap Sizun et ferme la baie de Douarnenez (limite Nord-Ouest de la Baie).
Ce site classé pour son paysage exceptionnel, faite partie du Parc naturel régional d’Armorique.
Couvert d’une lande rase à bruyères (Bruyère cendrée) et ajoncs (Ulex gallii) et (en arrière-plan) de pins maritimes et buissons, le cap a conservé un aspect sauvage bien qu’accueillant également un sémaphore (géré par la marine nationale).
Un peu en arrière, mieux protégés des vents, on trouve quelques villages ou bourgs aux maisons basses typiques, de grès et toits d’ardoises, qui furent par le passé des chaumières.
Au bout du cap, par beau temps on peut apercevoir sur la gauche le cap Sizun et l’île de Sein, l’ensemble de la baie de Douarnenez, la pointe de Pen-Hir, la pointe Saint-Mathieu et les îles Ouessant et Molène, et à droite les « tas de pois » (alignements d’îles rocheuses) et les falaises qui cachent l’entrée du port de Camaret.
Le Cap de la Chèvre a fait l’objet dans les années 1990-2000 de mesures de restauration du paysage de lande rase (dont le sol avait été dégradé par une surfréquentation touristique non canalisée). Il verra prochainement la réintroduction de moutons qui viendront entretenir les landes du Conservatoire du littoral.
POINTE DE DINAN
La pointe de Dinan (en breton Beg Dinn) est une pointe de Bretagne dans la presqu’île de Crozon, marquant la limite nord-ouest du cap de la Chèvre. Elle est située au sud de Camaret-sur-Mer, sur le territoire de la commune de Crozon.
Par temps clair, le panorama permet d’embrasser la mer d’Iroise qui fut si fertile en naufrages, toute la côte ouest de la presqu’île jusqu’au sémaphore du cap de la Chèvre, au nord-ouest la pointe de Pen-Hir et ses Tas de Pois, et même Brest au Nord1
Cette avancée rocheuse élevée se situe dans la presqu’île de Crozon qui correspond au prolongement occidental du synclinorium médio-armoricain. La région est constituée d’un socle de schistes briovériens (-550 Ma) sur lequel reposent des séries paléozoïques du début de l’Ordovicien (-480 Ma) à la fin du Dévonien (-360 Ma), avec notamment les grès armoricains (cette formation qui peut atteindre 1 000 m dans le Sud de la presqu’île étant marquée par une forte subsidence). De grands plis hercyniens affectent la presqu’île. La pointe est sur le flanc sud de l’anticlinal Crozon-anse de Dinan3 correspond à la mise en relief de puissants bancs de grès quartzique armoricain (bancs massifs de quartzites gris-beige clairs). Le trait dominant de la géomorphologie de cette région est l’inversion de relief résultat de l’érosion différentielle.
L’anse de Dinan, encadrée de falaises de grès armoricains (au sud la pointe de Dinan, au nord-ouest la pointe de Portzen, et au-delà la pointe de la Tavelle et les Tas de Pois de la pointe de Pen-Hir), domine des grèves sauvages du haut de ses 64 m. Creusée dans les schistes tendres du Briovérien largement masqués par des sables dunaires, l’anse est caractérisée par ces fonds sableux alimentant une dune qui, depuis le milieu du XXe siècle, tend régulièrement à s’engraisser. L’accrétion des dunes modernes en avant d’une falaise fossile taillée dans les formations périglaciaires n’a pas été continue et dans la première moitié du XXe siècle, on constate une phase d’érosion, peut-être liée à des prélèvements massifs de sable dans la dune et sur l’estran. Actuellement les agriculteurs continuent à exploiter les sables calcaires de la plage mais ces prélèvements sont largement compensés par un approvisionnement naturel qui s’effectue depuis les fonds marins proches et les platiers rocheux au pied des falaises. On constate que les sables coquilliers proviennent probablement de bancs de Donaces sur l’estran et dans l’étage infralittoral.
Vers la pointe de Dinan, on observe qu’une faille N 40° met en contact le Silurien avec quelques bancs de grès (Grès de Kerarvail) que suivent des schistes noirs (membre inférieur des Schistes de Postolonnec). Ces schistes sont chevauchés par le grès armoricain le long d’une surface de direction N. 75° et plongeant vers le Nord.
CAMARET
Camaret se trouve à 68 km de Brest par voie routière et 61 km de Quimper et se situe à l’extrême ouest de la presqu’île de Crozon. Entourée par l’Océan Atlantique, plus précisément la Mer d’Iroise, à l’entrée du goulet de Brest, c’est cette situation géographique privilégiée qui fera de Camaret-sur-Mer, un important port de relâche, jusqu’à l’apparition de la navigation à vapeur.
Camaret, dont la moitié de la superficie est constituée de zones naturelles protégées, fait partie du parc naturel régional d’Armorique et se situe désormais au cœur du Parc naturel marin d’Iroise. C’est une station balnéaire tranquille.
Le littoral est très découpé : au nord-est, la baie de Camaret avec l’avancée de la pointe Sainte-Barbe fait suite à la presqu’île de Roscanvel ; à l’ouest, la pointe du Grand Gouin au-delà de la plage du Corréjou ; plus à l’ouest encore, au-delà de la plage de Porzh Naye, la Pointe du Toulinguet ; au sud-ouest, l’anse de Pen Hat prolongée par la pointe de Pen-Hir et les Tas de Pois, puis par la plage de Veryac’h ; au sud, la pointe de la Tavelle et la pointe de Portzen prolongées par l’anse de Dinan dans laquelle se jette l’aber du ruisseau de Kerloc’h qui sépare la commune de Camaret de celle de Crozon. Plus au sud, mais situées sur le territoire de la commune de Crozon se trouvent la Pointe de Dinan et le Cap de la Chèvre.
DOUARNENEZ
Douarnenez est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.
Douarnenez garde encore la réputation d’un grand port sardinier, même si les caprices de la sardine, au fil du temps, ont entraîné une diversification des pêches autrefois saisonnières, ainsi que dans d’autres secteurs économiques dont le cinéma…
Port de pêche florissant jusqu’à la fin des années 1970 et début 1980, il a connu un très net déclin depuis. C’est également un port de plaisance important du Finistère avec Tréboul et le Port-Rhu. C’est aussi la ville dans laquelle a été inventé le kouign-amann.
La commune fut agrandie en 1945 en fusionnant avec les communes voisines de Ploaré, Pouldavid et Tréboul, et elle est aujourd’hui connue comme ville aux trois ports (Port-Rhu, port du Rosmeur, port de plaisance).
CROZON
Située au centre de la presqu’île de Crozon, c’est un chef-lieu de canton de l’arrondissement de Châteaulin.
Très étendue (8 037 ha), la commune occupe la plus grande partie de la presqu’île et comprend 155 villages et hameaux. Parmi eux, la station balnéaire de Morgat (Morgad), au sud, offre un centre nautique et Le Fret (Ar Fred), au nord, un petit port donnant sur la rade de Brest.
QUIMPER
Quimper (en breton Kemper) est une commune française de la région Bretagne située dans le nord-ouest de la France. La ville est le chef-lieu du département du Finistère, le siège du conseil départemental, ainsi que des deux cantons qui la composent. Elle est également la capitale traditionnelle de la Cornouaille, du Pays Glazik et du Pays de Cornouaille qui compte 331 300 habitants en 2009, le siège de l’intercommunalité de Quimper Bretagne Occidentale qui compte 100 187 habitants en 2014, le siège de l’arrondissement de Quimper et enfin le siège du diocèse de Quimper et Léon. Ses habitants sont appelés les Quimpérois.
Autrefois très réduit, son territoire communal a été très agrandi à compter du 1er janvier 1960 par l’annexion des trois communes limitrophes de Kerfeunteun (3 216 hectares), Ergué-Armel (3 356 ha) et Penhars (1 502 ha). La commune de Quimper, avant 1960, couvrait 192 hectares, ce qui en faisait le moins vaste chef-lieu de département français. Avec 63 513 habitants en 2014, elle est la 80e commune de France, la 3e de la région Bretagne (après Rennes et Brest) et la 2e du Finistère au regard de la population. Son unité urbaine est de 79 804 habitants en 2014 et son aire urbaine est de 126 730 habitants en 2014 soit la 2e aire urbaine du département après celle de Brest. La ville est traversée par quatre cours d’eau : l’Odet et ses trois principaux affluents, le Steïr, le Frout et le Jet.
La ville est classée ville d’art et d’histoire, elle a aussi obtenu deux autres récompenses, celle de l’obtention de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et de la note @@@@ par le label des villes Internet.
DOELAN
C’est le port “modèle” prêt à poser pour de superbes souvenirs ! Un petit joyau maritime dans un écrin de vallons et de vergers. Tout y est tel qu’on en rêve : les pimpants bateaux de pêche, les chaumières de pierre et les jolies maisons blanches installées en gradins sur les rives, les phares rayés…
RIEC SUR BELON
Riec-sur-Bélon est situé en Cornouaille et dans le sud-est du Finistère. Son territoire est délimité par l’Aven à l’ouest et le Bélon à l’est, deux petits fleuves côtiers dont les vallées partiellement envahies par la mer forment deux rias qui se rejoignent à l’extrémité sud de la commune au niveau de la pointe de Penquernéo.
La commune est surtout connue pour sa production d’huîtres plates appelées « belons ».
PONT-AVEN
Cette petite ville, blottie dans l’estuaire verdoyant de l’Aven, doit sa notoriété à l’école de peintres qui eut Gauguin pour maître. En flânant le long de la ria, en franchissant les passerelles, il est aisé d’imaginer les artistes fascinés par la poésie des paysages et la luminosité du petit port.
Pont-Aven est aussi gourmande grâce aux fameuses et inimitables galettes, ses chefs étoilés, ses restaurants du terroir et ses produits régionaux de qualité.
POINTE ST MATHIEU
La pointe Saint-Mathieu, formée de falaises abruptes balayées par le vent et la mer, est un cap s’avançant dans l’océan Atlantique, en prolongement des falaises qui forment la limite nord de la rade de Brest et face à l’île de Béniguet, qui fait partie de l’archipel de Molène. Son contournement a toujours représenté un danger certain pour les navigateurs.
LE CONQUET
Son littoral est formé de quatre parties bien distinctes : du nord au sud, la plage des Blancs-Sablons, la presqu’île de Kermorvan, la ria du Conquet (y compris le port) et la partie allant de la Pointe Sainte-Barbe en direction de la Pointe Saint-Mathieu, qui inclut notamment la Pointe des Renards et la Pointe de Penzer, ainsi que la plage et ancien port romain de Porz Liogan.
La plage des Blancs-Sablons, longue de 2,5 km à marée basse et exposée au nord-ouest est en pente douce vers la mer. Elle est limitée par le fort de l’Ilette côté sud-ouest et par le petit port d’Illien côté Ploumoguer. Elle contient d’importantes quantités de sable déposées là par le vent depuis la fin de l’Âge du fer et est bordée de dunes fossiles qui culminent à près de 30 mètres d’altitude
La presqu’île de Kermorvan, reliée par un isthme très étroit au continent, a un relief assez accidenté (elle cumine à 30 mètres d’altitude) et possède une allée couverte et un cromlech en partie détruits ; elle contient le fort de l’Îlette, situé sur un îlot accessible seulement à marée basse4. À la pointe de Kermorvan se trouvent le phare de Kermorvan et de nombreux blockhaus, ainsi que la plage de Porz Pabu.
PORSPODER
Le littoral est assez découpé, alternant presqu’îles (du Vivier et de Saint-Laurent ; celles-ci étant d’ailleurs d’anciennes îles rattachées par l’homme au continent par la construction de digues qui les ont transformées en tombolos d’origine anthropique), pointes (Pointe de Garchine notamment, mais aussi pointe de Kerizella et pointe de Penn ar Gored, au toponyme révélateur de l’existence d’un barrage à poissons, gored en langue bretonne, par le passé) et anses (notamment celle du bourg), ainsi que l’Île Melon. La presqu’île Saint-Laurent possède respectivement au nord-est et au sud-est, donc à l’abri des vents dominants, deux havres servant traditionnellement d’abri pour les barques et au nom révélateur : Porz Doun et Porz Iliz. Mazou est un « port de poche » qui est, avec Gwin Zégal en Plouha, le dernier représentant d’un mode de mouillage très particulier dont la tradition remonte au moins au Moyen-Âge, un simple mouillage sur pieux de bois (une petite trentaine de troncs de huit à 10 mètres de hauteur enfoncés dans le sable sous-marin, leur base étant consolidée par des pierres)