MONTCUQ > PARRY – étape 19
L’étape Montcuq > Durfort-Lacapelette me semblant un peu longue et ménageant mon pied, j’ai décidé de faire halte à la ferme de Parry, et j’ai bien regretté, vous comprendrez en lisant cet article.
Après une très bonne nuit au Cantourel et un super petit déj je quitte

La journée commence mal, au bas de la côte, environ 200m après le panneau il y a le GR à gauche que je ne vois pas et au bout de 1km de grimpette de bitume je me rends compte de mon erreur: demi-tour ! Pas de tête alors il faut des jambes !
Cette erreur m’aura tout de même permis de faire quelques photos.


Pierre m’avait avertit qu’il y avait une déviation du chemin mais que l’on pouvait prendre l’ancien tracé, il était refait et bien carrossable; de plus nous gagnons 2 km !



Je ne prends pas la déviation comme conseillé !


Je retrouve le chemin original, passant devant un joli haras.



J’ai bien fait de ne pas prendre la déviation, en cas de problèmes je pourrai toujours téléphoner ! 🙂


Passage devant la très jolie aire de repos du petit moulin



Peu après le chemin d’accès menant au château de Charry , je suis un petit chemin à travers bois jusqu’au hameau de Rouillac.

Passage devant l’église Saint-Pierre


À la sortie de Rouillac, je continue dans la plaine, entre champs et prés, jusqu’au ruisseau du Tartuguié.


Par des chemins herbeux, je monte vers Bonal.
Après ce hameau, le GR 65 descend sur le goudron et continue sur celui-ci pendant deux kilomètres.




Je rejoins Montlauzin par un petit sentier




Passage par Ste Juliette

Je continue le Gr en passant le long de serres



Un sentier caillouteux redescend vers la plaine ; un escalier a été aménagé afin de faciliter la périlleuse descente.






Une succession de chemins herbeux, entre les terres cultivées, arrive à Lauzerte, ce n’est pas la fin de mon étape mais je vais faire la visite.

Lauzerte, en Quercy Blanc au nord-ouest du Tarn-et-Garonne. Cette bastide Lauzerte surplombe un paysage aux couleurs méridionales, se classe parmi les Plus Beaux Villages de France et constitue une halte sur le chemins de St-Jacques de Compostelle.
A l’origine, la colline de Lauzerte était un oppidum gaulois. Son nom actuel date des environs de l’an Mil. Tiré du latin “lucerna”, lampe, il désigne une position idéale, visible de loin comme une lumière. A la fin du XIIe siècle, le comte de Toulouse reçut la colline en don afin d’y bâtir un castelnau, une cité protégée par un château.
La fondation, d’un intérêt stratégique et économique, connut un succès immédiat. Deux cents lots à bâtir furent distribués aux colons, attirés par les libertés consenties. Lauzerte, vers 1200, s’étirait le long d’une unique rue, au nord, tandis qu’un chemin contournait le plateau au sud. Entre les deux, l’espace fut rapidement occupé et la place créée sur le modèle de Montauban. Des faubourgs achevèrent plus tard l’urbanisation du site fortifié.
Étape des pèlerins de Compostelle, cité commerçante, peuplée et riche, comme en témoignent ses maisons médiévales, Lauzerte reste aujourd’hui l’un des plus beaux et des plus exemplaires catelnaux de hauteur fondés dans le Midi.
Placée au cœur de l’appellation Chasselas de Moissac et de la zone de production des Melons du Quercy, Lauzerte veille en effet sur une campagne appétissante où les chemins louvoient entre plateaux calcaires et vallons. Ces derniers prennent au fil des saisons les couleurs des arbres fruitiers, du tournesol, du maïs, de la vigne, de la lavande…
La richesse du petit patrimoine local où domine l’éclat de la roche calcaire (pigeonniers, moulins, chapelles isolées, fermes cossues, …) fait écho au charme de Lauzerte. On note également le charme d’un moulin à la sortie de Lauzerte, après la traversée de la départementale 953.
La ville haute, exemplaire de l’architecture médiévale, organise ses maisons autour de l’église St-Barthélemy et de la place des Cornières, l’une des plus belles de la région. Les remparts évoquent le rôle joué par Lauzerte, tiraillé entre les Anglais et les Français lors de la guerre de Cent Ans.
Les demeures anciennes, de style gothique ou d’époque Renaissance, rappellent que la cité fut aussi un paradis pour riches magistrats et marchands prospères. Ces derniers savaient défendre le privilège de leur qualité de vie.













Redescendre de Lauzerte, traverser la D953 et la rivière « Lendou ». Pendant 700 mètres, prendre la D81


Je vois au loin derrière moi Lauzerte

Au lieu-dit « le Chartron », je découvre un très beau pigeonnier.

Sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, dans un vallon au doux nom de « Combe du miel », se dresse cette jolie chapelle romane (XIè s., classée Monument Historique)
De proportions modestes, cette chapelle est intéressante : abside semi-circulaire et voûtée en cul-de-four, clocher-mur à pignon triangulaire, corniche romane avec modillons.
Depuis 1991, une association œuvre pour sa restauration : récolte de dons, démarches administratives et suivi des travaux.


Peu de temps avant l’arrivée au gîte « La ferme du Parry » petite halte gustative !
J’arrive au gîte vers 15h; il me faudra attendre car il n’ouvre qu’à 17h; la première impression n’est pas réjouissante, pourtant photos et avis sur le net étaient positifs !

Avec 2 couples arrivés avant moi, nous tentons de nous persuader que ce sera bien.
A 17h Marie ouvre le portail, nous entrons jusqu’à la porte et une série de recommandations commence! Pas de chaussures ni claquettes à l’intérieur, tout reste dehors, ne pas laisser d’eau autour du lavabo, nettoyer les douches … Nous allons certainement rentrer dans un palace !
La série de photos suivantes sera plus parlante qu’un long discours !!!!







Je n’en dirai pas plus mais les pèlerins étaient plutôt en colère ! surtout que Marie avait dit qu’elle mettrait les chaussures et claquettes à l’abri et finalement elles ont passé la nuit sous l’orage !
Que des avis positifs sur le net ! Y’a un blèm!!

Distance: 21.8 km