LE TRAIN DE LA RHUNE – Juillet 2020
Le chemin de fer de la Rhune appelé aussi train de la Rhune ou petit train de la Rhune, est une ligne ferroviaire électrifiée à voie métrique et à crémaillère située en Pays basque dans les Pyrénées-Atlantiques. Il est l’un des rares chemins de fer à crémaillère de France encore en service.
Sur une ligne à voie métrique, inaugurée en 1924, roulent pendant la saison touristique des rames d’époque à traction électrique. La ligne relie le col de Saint-Ignace, à 10 km environ à l’est de Saint-Jean-de-Luz au sommet de la Rhune à 905 m d’altitude, sur la frontière franco-espagnole.
A 10 km de Saint-Jean-de-Luz, cet authentique train à crémaillère de collection datant de 1924 vous amène, à 905 mètres d’altitude, sur le sommet mythique du Pays basque. Ici, vous dominez à perte de vue les côtes françaises et espagnoles ainsi que la chaîne des Pyrénées.
Au fil des 35 minutes d’ascension à 9km/h au cœur d’une nature sauvage, découvrez les Pottok, robustes petits poneys basques vivant en totale liberté, les brebis manech et les vautours fauves, rapaces emblématiques de la chaîne pyrénéenne.
Le chemin de fer de la Rhune permet, avec ses 4,2 km de voie métrique, de passer de l’altitude de 169 mètres (gare de départ au col de Saint-Ignace), à une altitude de 905 m (gare d’arrivée proche du sommet de la Rhune situé sur la frontière franco-espagnole). Cette ascension bucolique prend trente-cinq minutes, la ligne utilisant la technique du chemin de fer à crémaillère de type Strub, pour pouvoir monter cette pente de 250 mm/m. Pour des raisons de sécurité, le choix de l’énergie motrice a été dès l’origine, en 1924, celui de électricité et du courant triphasé. Ces techniques permettent une progression du train à une vitesse moyenne d’environ 9 km/h.
Le matériel est toujours celui conçu en 1924. L’ensemble du parc, motrices et voitures, a été complètement restauré, contrôlé et mis aux normes peu après le changement de concessionnaire en 1996, par des entreprises spécialisées, certaines disposant des plans d’origine. Les rames comportent chacune une motrice et deux voitures voyageurs, la motrice à crémaillère étant toujours placée en aval des voitures. La motrice pousse les voitures dans la montée et les retient dans la descente, deux agents sont nécessaires à la conduite car la voiture terminale dispose d’une cabine de frein occupée par un agent.
Voitures
Construites par les établissements Soulé de Bagnères-de-Bigorre, leur caisse est en bois vernis (lambris de châtaigniers d’Ardèche) et leur toiture en sapins des Pyrénées2. Un entretien est fait chaque année, au dépôt pendant la basse saison. Le châssis repose en amont sur un bogie, et en aval sur un essieu, pour avoir un meilleur passage dans les courbes de la voie. Les voitures possèdent chacune un essieu frein, capable d’immobiliser le train dans l’urgence. Une voiture est composée de six compartiments de dix places assises, soit soixante au total.
Le début de la montée
Nous montons vers le sommet de la Rhune
Au sommet de La Rhune
Le patrimoine culturel et naturel est d’exception.
Par beau temps découvrez le panorama sur les côtes françaises et espagnoles ainsi que la chaîne des Pyrénées.
Pour profiter d’une vue dégagée au sommet, il est préférable de consulter la météo avant d’aller emprunter le petit train. (Il est également conseillé de prendre son billet à l’avance, attention les places libres sur les parkings sont rares!)
Le panorama
Au sommet de la Rhune, après son ascension, par les chemins de randonnée ou par le train à crémaillère venez reprendre des forcesdans les restaurants.
Vous dégusterez leurs plats combinés, paëlla, sandwichs chauds à l’omelette, au jambon, au lomo… De la terrasse ou de la salle de restaurant vous pourrez observer une superbe vue panoramique.
Transmission antenne TDF
Le sentier du train de La Rhune, balisé en jaune (itinéraire difficile – niveau 4/5) vous permet de redescendre à pieds jusqu’à la gare du Col de Saint-Ignace. Bien suivre le sentier du Train de La Rhune et non le sentier de La Rhune qui descend sur Ascain.
Environ 2h30 de marche pour la montée ou la descente. Il y a 736 mètres de dénivelé qui relie la gare au sommet !
Sécurité : Ce sentier est en plein soleil (pas d’ombre) donc il est déconseillé par temps de canicule. Par temps de pluie, le sentier est glissant car le terrain est argileux. Pour la descente, la difficulté est que vous êtes toujours sur la retenue (736 mètres de dénivelé sur 5 km), donc déconseillé aux personnes souffrant de problèmes articulaires (genoux, chevilles, hanche..)