CAHORS > PERN – étape 17
Cette année je reprends le chemin là ou je l’ai laissé l’an passé: à la Gare de Cahors.
Je serai encore seul sur ce tronçon, Eliane opérée récemment d’une tendinite est encore limitée dans les distances de marche. Je ne pars pas serein, une aponévrosite tenace malgré les soins par ondes de chocs m’ont fait prendre de simples chaussures de running qui ont déjà » du vécu » !
Après, un petit café/croissant et 900 mètres de marche je rejoins vers 11h00 mon point de départ: le Pont Valentré
Remarquable témoignage de l’architecture médiévale, le pont Valentré est classé au titre des Monuments Historiques et inscrit depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La construction du Pont Valentré
En 1306, les consuls de la ville de Cahors décident de la construction d’un pont au lieu-dit « Valandre », sur la partie Ouest du méandre de Cahors. Deux autres ponts existaient alors à Cahors : le pont Vieux au Sud et le pont Neuf à l’Est.
La première pierre du nouvel ouvrage d’art est posée solennellement en 1308 par le premier consul Géraud de Sabanac. Le chantier va durer près de 70 ans, donnant naissance à la légende selon laquelle le diable aurait apporté son concours à l’architecte. En 1345 on peut circuler sur le tablier, les trois tours n’étant sans doute achevées que vers 1380, en dépit des crises de la guerre de Cent ans.
Le pont Valentré restauré en 1880
Mentionné en 1840 dans la première liste de Monuments Historiques, le Pont Valentré est restauré vers 1880 par l’architecte Paul Gout, qui fait sculpter par l’artiste local Cyprien-Antoine Calmon un petit diable au sommet de la tour centrale.
D’une longueur de 172 mètres, le pont Valentré possède huit arches, retombant sur des piles pourvues d’un avant-bec. Il possède trois tours, dont seules les deux placées sur les rives étaient fortifiées de mâchicoulis et d’archères. Chaque extrémité était à l’origine protégée par un châtelet, ces éléments ayant presque disparu de nos jours.
Le pont Valentré est piéton depuis 1995.
Après avoir franchi cet ouvrage d’art , j’attaque la première montée de la journée (de 120 à 240 mètres d’altitude).
Attention un couple de pélerins rencontré le soir au gite s’est trompé et a pris le GR36
La forte montée s’effectue sur un étroit sentier escaladant la falaise grâce à des marches de béton. Une bonne mise en jambes dès le départ !
Lors de cette montée je peux admirer le point de vue sur Cahors et la vallée du Lot.
Pendant 1,5 km, je continue sur le bitume
J’apprécie que le GR 65 quitte enfin cette route pour reprendre le sentier
Je ferai une pause sur le chemin du Couaillou
Je continue le chemin en direction de Labastide-Marnhac; de place en place le chemin est agrémenté de petites citations.
Labastide-Marnhac, s’étend sur 2887 hectares. L’habitat est diffus mais regroupé sur 13 hameaux et sa population compte 1259 habitants. Nichée près de sa grande soeur Cahors, elle s’ouvre sur les portes du Quercy Blanc.
Le patrimoine historique de Labastide-Marnhac est riche et varié, avec des pièces maîtresses héritées du XIIIe siècle telles que le château, les églises de Labastide et de St Rémy et encore celle de Salgues.
Je continue le chemin vers le gîte Trigodina, mon point de chute ce soir
Arrivée au gîte Trigodina, c’est très très rustique !!
Le gîte est tenu par un ours » Remy » !
Retrouvez sur youtube ses créations musicales.
Distance 14.66 km
2 réflexions sur « CAHORS > PERN – étape 17 »
Bonjour,
Comme vous pouvez le lire j’ai banni les chaussures de marche pour de simples « running » et j’ai fortement apprécié le confort, la souplesse …
N’écoutez pas les soi disant spécialistes qui vous parleront que chaussures de marche, cuir, montantes … Ce sont nos pieds qui décident.
De Cahors jusqu’à Roncevaux je n’ai utilisé que des chaussures de running avec un bon amorti talon, 1 taille au dessus de ma pointure et nickel, pas une seule ampoule, fini les pbs d’aponévrose .. !
Partez confiante , faites un test avec d’autres chaussures avant votre départ
Bon Camino
Pour moi aussi je repars de mon point de chute de l’an dernier la gare de Cahors. Je suis un peu próccupée car je me suis cassé un petit doigt de pied il y a 15 jours et je ne suis guère à l’aise dans mes chaussures de marche ,