LA ROMIEU > CONDOM – étape 27
Ce matin nous avons prévu une étape un peu plus longue, environ 14km
Nous quittons La Romieu en suivant, sur 1km, la D41.
Heureusement, comme en de nombreux endroits dans le département du Gers, un sentier parallèle à la route a été aménagé.
Nous empruntons un sentier parfois ombragé
Avant de retrouver le bitume
Direction Mourelot
Nous rejoignons Castelnau sur l’Auvignon et profitons des bancs pour la petite pause du matin
Surnommé le « Castelnau des loups », le village abritait en son coeur un château-salle du XIIIe siècle accosté d’une tour carrée qui servait de donjon. Un second château s’ajoute au XIVe siècle composé d’une tour ronde toujours visible.
De forme rectangulaire, flanquée au sud-ouest d’un clocher tour, l’église Saint-Luper possède un chevet plat et un portail protégé par un auvent. Elle date des XIIe et XIIIe siècle et a été reconstruite au XIXe siècle.
L’église paroissiale Notre Dame de la Nativité, de style roman, en partie détruite a été restaurée, ce qui lui donne ce cachet le campanile ou clocher mur surmonté d’un chapeau de gendarme, une des cloches classée monument historique date de 1571 et est gravée du nom des donateurs en l’honneur du seigneur de Castelnau. La porte remaniée est de style gothique. Le plafond en lambris remplace la voûte initiale qui n’a jamais été refaite. La forme de cette église est dûe au fait qu’elle était accolée au château comme en témoigne la pote murée du coté du mémorial.
Lieu de mémoire : Fief de la résistance, ce village a abrité un important réseau de résistants dès 1942. Le 21 juin 1944, le petit village de Castelnau fut le théâtre d’un violent combat entre les résistants et les troupes allemandes qui encerclent le village, la tour carrée est bourrée d’armes, d’explosif et munition auxquels le feu est mis soufflant ainsi le village. La complicité de la totalité de la population avec les combattants de la liberté valait au village d’être cité et décoré de la Croix de guerre avec étoile de vermeil. L’originalité de l’expérience de Castelnau-sur-l’Auvignon repose sur la participation au combat de résistants de diverses nationalités. En effet Français, Espagnols, Britanniques, Italiens se réunirent le 21 juin pour lutter ensemble contre le fascisme. Le village fut entièrement détruit. Un monument en forme de péristyle a été élevé à l’ouest du village en hommage aux combattants morts pour la liberté.
Prenez La « Clé des Champs », et découvrez ce que signifie laver son linge. Les eaux du bassin reflètent les élégants chênes. On s’assoit dans l’ombre, pour profiter de la fraîcheur et du chant des oiseaux. Mais il y a comme un murmure du côté du lavoir, une voix qui raconte une histoire… Un secret transmis seulement aux initiés.
Nous quittons Castelnau-sur-l’Auvignon en descendant, sur un chemin de terre, vers l’Auvignon. Cette rivière, de 56 km, prend sa source au Mas d’Auvignon (Gers) et se jette dans la Garonne à Feugarolles (Lot-et-Garonne).
Passage par la Chapelle Sainte Germaine
Église romane d’un ancien monastère du 12e siècle, inscrite aux Monuments Historiques.
Hermana, une soeur bénédictine rendit le cloître prospère jusqu’au 9e siècle, date de l’invasion normande, où l’établissement fut brûlé. Les religieuses ont été assassinées, et Hermana, en tombant sur la roche, imprima avec sa tête une cupule ovale qui, dominée par une croix, devint lieu de culte local et de pèlerinage. Le site est intégré au « grand pèlerinage » puisque de nombreux pèlerins en route vers Santiago de Compostela ont la joie de découvrir ce lieu plein de charme. Il se distingue par son caquetoir, un espace semi-ouvert, dans lequel les paroissiens pouvaient se retrouver après les offices et, comme son nom l’indique, bavarder et échanger les nouvelles.
Il se murmure que de nombreux visiteurs viennent se ressourcer dans ces lieux ; attirés notamment à l’intérieur de l’église par une pierre, d’une croix marquée, au pied de l’autel…
Nous empruntons ensuite un chemin empierré avant de rejoindre le lac de Bousquètara. Celui-ci est en fait un lac de retenue situé sur le Garaillon, petite rivière de 10 km, affluent de l’Auvignon.
L’un des atouts du lac de bousquetara est qu’il facilite la pêche. Dans ce lac, il existe une grande diversité de poissons dont la pêche est autorisée. En tourisme, vous pouvez assister aux séances de pêche de la carpe de nuit et de carnassier. Les atouts du lac bousquetara sont bien profitables aux pêcheurs tout comme aux touristes.
Après le lac nous rejoignons le bitume en direction de Condom
Que nous aperçevons au loin.
Il fait encore chaud alors direction un bar avant de faire une petite visite de Condom.
La cité épiscopale
Ancien évêché, aujourd’hui sous-préfecture et capitale de la Ténarèze, Condom peut s’enorgueillir de son passé historique riche en événements et en architecture. Sa majestueuse cathédrale Saint-Pierre, imposant ouvrage de style gothique flamboyant domine la cité. Accolé à la cathédrale, le cloître menait les évêques à leur chapelle privée ainsi qu’à leur évêché.
De l’eau à la pierre…
Cet ensemble épiscopal est complété d’un éventail d’hôtels particuliers des XVIIIe et XIXe s, témoin de l’essor économique de la ville de Condom. Le port commercial, aménagé au XVIIIe sur la rivière Baïse alors surnommée rivière d’argent, ouvre la ville au fret et aux échanges notamment de l’eau de vie d’Armagnac. Toujours navigable, la rivière et son port de plaisance, d’où se déroule tout un cortège de chemins de randonnée tel que le chemin vers St Jacques de Compostelle ou la voie verte de l’Armagnac, offrent une diversité d’activités à ses visiteurs.
Nous avons réservé une chambre d’hôtes » Au Réconfort « . Quelle belle découverte, gentillesse , confort … Merci Franck
Étape de 14 km