LE PIC DU MIDI
Visite du PIC DU MIDI par mauvais temps !
Le téléphérique du Pic du Midi embarque ses passagers, pour un voyage spectaculaire, jusqu’au sommet, à 2 877 mètres d’altitude,
où les 600m² de terrasses aménagées leur offrent une vue à 360°sur la chaîne des Pyrénées, les grandes plaines du Sud Ouest et les contreforts du Massif Central.
Le spectacle est unique, le panorama exceptionnel.
Mais le Pic du Midi se vante aussi d’abriter un observatoire précieux pour les scientifiques, et l’espace muséographique le plus haut d’Europe, qui retrace, avec passion, l’épopée humaine de la construction de ce site exceptionnel.
L’observatoire astronomique est un haut lieu d’observation et de recherche. La météorologie puis l’astronomie ont été les principales motivations de la création de cet observatoire.
Construit en 1980, le Télescope Bernard Lyot est la principale sentinelle astronomique sur le sol national. D’abord utilisé pour des recherches dans tous les domaines de l’astrophysique, il est aujourd’hui intégralement dédié à l’étude du magnétisme des étoiles. Le TBL est ainsi le premier observatoire au monde dédié à l’étude du magnétisme des étoiles.
Le coronographe de Bernard Lyot (1897-1952) est un outillage télescopique de grande innovation : il permet à partir de 1931 d’observer la couronne solaire en dehors des éclipses, période à laquelle cette observation était cantonnée jusqu’alors. Pour ce faire, Lyot parvient à atténuer fortement la diffusion atmosphérique, en s’installant à l’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre (Hautes-Pyrénées). Il parvient aussi à atténuer fortement la diffusion instrumentale, par un dispositif particulièrement ingénieux. Les raies de la couronne, qu’il avait pu observer, seront interprétées plus tard comme dues à des niveaux de très haute énergie de l’élément Fer.
L’astronomie est encore à l’heure actuelle le domaine d’investigations scientifiques le plus important au pic du Midi. L’observatoire est rattaché à l’Observatoire Midi-Pyrénées. C’est une UFR de l’université Toulouse-III-Paul-Sabatier. Depuis 1873, chercheurs et techniciens en astronomie y scrutent le ciel nocturne à la recherche de phénomènes célestes inconnus.